L'ampleur des atrocités de la guerre

Les différents films que nous avons étudiés, révèlent l'ampleur de l'atrocité qui caractérise cette guerre. 

Tout d'abord, dans le début du film Apocalypse Now, le soldat Willard, se remémore le paysage apocalyptique du Vietnam, ses horizons embrasés, la jungle vietnamienne avec ces palmiers sauvage détruits par un autre pays. Elle est brûlée au napalm par des hélicoptères américain assourdissants. 

Apocalypse Now, Francis Ford Coppola, 1979.

Justement pendant l'attaque des hélicoptères commandé par le lieutenant Bill Kilgore, on assiste à cette scène de bombardement et de gazages sur le village vietnamien. Les vietnamiens et les cadavres propulsés par la puissance des tirs. Et les hélicoptères pulvérisés en retour par les militants vietnamiens. Même si cette altercation est barbare et injuste, ce qui est amplifier par la vue d'enfant se retirant de l'école pour se mettre à l'abri et du peuple fuyant. 

Elle a aussi quelque chose d'esthétique, harmonisé par la symphonie : la chevauchée des Walkyries de Wagner. On assiste à un vrai ballet de l'aviation américaine sur un paysage coloré par le lever du soleil. 

Apocalypse Now, Francis Ford Coppola, 1979.

On retrouve aussi cette folie guerrière, dans le film Full Métal Jacket, et dans la deuxième partie du film. Le soldat "Guignol" a été affecté dans une unité de journalistes militaires du magazine Stars and Stripes. Il est envoyé en reportage sur le terrain avec un autre soldats. Ce passage est emblématique du manque de lucidité qui animent les soldats.  "Guignol" est témoin d'un soldat qui a perdu la tête. Pendant le trajet en hélicoptère, il mitraille d'innocents laboureurs vietnamiens. Et il se justifie en rigolant :

" Tous ce qui bouge, c’est du Viêt, tous ce qui bouge pas, c’est du Viêt discipliné. Nuance ! "

Les hélicoptères apparaissent comme des puissances supérieurs se déplaçant dans les air et détruisant tous sur leurs passages. Mais que devienne les troupes américaines sans leur aviation ? De simple militaire qui terrent pour éviter les balles, ce que l'on peut voir dans la scène de l'attaque des hélicoptères dans Apocalypse Now, où un soldat terrifiée refusent de sortir de l'hélicoptère mais est ensuite tiré hors de l'appareil par un camarade.

Mais les militaires retrouvent ensuite leur assurance, assisté par l'aviation militaire, ils mitraillent les foyers où se cachent les vietnamiens. Face à la défense des villageois, les militaires sont aussi blessés, extériorisant leur douleur par des cris, entourés par leur camarades. Et les hélicoptères qui atterrissent pour récupérer les blessés, explose avec le chargement à cause d'une bombe des villageois. Cela s'apparente à un tableau de la guerre, avec les soldats hurlant, la teinte orangé des gazes et les explosions.

Ensuite toujours dans le même film, pendant "l’odyssée" de Willard, lors de l'arrivée au pont de Do-Lung, un véritable champs de bataille, dans l'obscurité de la nuit où l'on peut visiblement apercevoir les différant projectiles lancés dans le ciel. Les villageois fuyait au début, mais là c'est au tour des soldats se ruant dans la rivière et sur la côte en suppliant l'équipage de Willard de les récupérer. les épaves d'hélicoptères jonchent la côte boueuse, et lorsque Willard arrive pré de la côte où l'attend un soldat-messager, il lui conseille de vite quitter cette endroit. Hors de la côte, Willard se déplace dans la brume et l'obscurité illuminer par les éclats de bombe. Cette fois ci, l'on entends un chœur des cris et des plaintes des combattants Viêt-cong et des américains. Puis lorsque que Willard rentre dans une tranchée, où beaucoup de militaires noirs le fixe pendant qu'il passe, on entend du Rock accompagné par des tirs de mitraillette. C'est une descente au enfer, il fait très sombre dans la fosse, où le seul éclairage est causé par le scintillement des explosions et des tirs de mitraillettes. Les soldats s'acharnent sur un seul ennemie Viêt-cong qu'il ne voient pas.

Pont de do-Lung, Apocalypse Now, 1979

Cette acharnement contre le vietnamiens, on le revoit dans le film Good Morning Vietnam, où à cause des attaques terroristes communiste dans le sud du Vietnam, l'armée américaine soupçonne certains vietnamiens de faire partis de l'ennemi, ils envoient des militaires abattre les traîtres qui pouvaient être de simple innocents. Sur le fond musicale, What a Wonderful World de Louis Amstrong. Ce qui comme dans Apocalypse Now contraste avec les images violentes de la scène : abattement des vietnamiens, explosion, sangs...

Dans le film Voyage au bout de l'enfer, de Michael Cimino. Les Viêt-Cong ont emprisonnés un groupe de soldats qui sont martyrisés par le jeu de la roulette. En effet, les militants établis dans une habitation en bois juste en haut d'une rivière. Sortent un par un, les soldats d'une cage, laissant les autres soldats avec le bas du corps noyé dans l'eau et avec à peine d'espace, tassé et écrasé par l'habitation et la cloison de bois qui forme leur cage. Après avoir sortis leur soldats, il parie sur celui qui se tirera une balle dans la tête en premier, les soldat sont donc forcé à être acteur de leur propre mort.

Nick Chevotarevich (à gauche) et Michael Vronsky (à droite), Voyage au bout de l'enfer, 1979.

Nick Chevotarevich pendant le jeu de la roulette russe, Voyage au bout de l'enfer, 1979.

A la fin de "l’odyssée" de Willard, à l'arrivée dans le village de Kurtz, dans Apocalypse Now, des cadavres de militaires et des débris d'hélicoptères sont accrochés sur les côtes. Ainsi que des soldats pendu, et des piles de crânes et de cadavres parsemés dans le village de la tribus qui déifie Kurtz. On apprend par la suite que c'est le colonel Kurtz qui tue des innocents ou des soldats quand l'envie lui prend.

Le capitaine Willard arrive au village du colonel Kurtz, Apocalypse Now, 1979.

Le colonel Kurtz portant le maquillage de camouflage militaire, Apocalypse Now, 1979.

Les militaires subissent cette horreur de la guerre, hors de la guerre qu'est ce qui permettent au soldats de faire face à cette longue période de la guerre du Vietnam.